IL N’Y A PAS D’INÉGALITÉS SALARIALES

 

Le prétexte des inégalités salariales entre hommes et femmes est l’un des nombreux mensonges employés par le féminisme pour tenter de s’octroyer des privilèges. Voyons comme il est facilement démontrable que ces inégalités n’existent pas et que les chiffres sont manipulés.

LE CAPITALISME NE DISCRIMINE PAS

LES FEMMES, MAIN D’ŒUVRE BON MARCHÉ AU CHÔMAGE

L’objectif d’une entreprise est de faire le maximum de profit. C’est-à-dire payer ses employés le moins cher possible, et faire en sorte qu’ils soient les plus productifs possible. Les féministes, mondialement réputées pour leur culture économique poussée, nous expliquent qu’il existe donc un moyen pour les entreprises de baisser leurs masses salariales, en conservant leur productivité ! Sachant que le taux de chômage est équivalent chez les deux sexes, comment expliquer que les entreprises ne se ruent pas sur les femmesqui fournissent les mêmes prestations pour moins cher ?

L’explication est toujours la même : le complot misogyne mondial (appelé aussi « société patriarcale ») qui pousserait les patrons à renier de la main d’œuvre bon marché, au nom du sexisme. C’est un peu comme si des entreprises du bâtiment se privaient de prendre des clandestins au black, par pur racisme. Crédible.Quand il y a possibilité d’accroître ses bénéfices, il n’y a pas de discriminations.

Petite parenthèse personnelle : en tant que chef d’entreprise misogyne, si les femmes sont effectivement moins payées (et aussi productives que les hommes, ce qui change tout), je me ferai un plaisir de les recruter pour les exploiter un maximum en les payant à coups de lance-pierre. Envoyez vos CV, bitches.

LE MÉRITE N’EXISTE PAS

L’un des concepts les plus insupportables du socialisme est la notion de mérite. « Je mérite d’avoir un bon job et d’être bien payé car j’ai un Bac+5 ». On ne mérite que ce qu’on a obtenu. Un diplômé ne mérite pas un job, c’est juste l’État (ou une institution privée) qui lui a décerné un bout de papier stipulant « apte à », comme à des milliers d’autres. Cool, mais les gens qui créent des emplois et possèdent des entreprises ont pris des risques et ne vous doivent absolument rien. Ils sont libres de recruter qui ils veulent, au salaire qui leur convient. Vous êtes libres de postuler et d’accepter.

Les femmes constituent 77 % des étudiants en lettres et sciences humaines à université. Même constat en prépa : elles sont majoritaires dans les prépas littéraires (73 %) mais ne représentent que 30 % des prépas scientifiques. Obtenir des diplômes, c’est bien. Obtenir des diplômes qui servent à quelque chose, c’est mieux.Être au chômage avec un Bac+5 en informatique, c’est dur. Être au chômage ou mal payé avec un Bac+5 en histoire de l’art, c’est logique. La loi de l’offre et de la demande, vous voyez.

Réponse du féminisme quant à ces divergences de choix d’orientation? L’argument « on les empêche d’accéder aux filières scientifiques » n’est plus crédible, d’où la nouvelle justification : « on éduque les filles (via la théorie du genre) à ne pas s’intéresser aux maths et à choisir des voies de garage ». Saloperie de patriarcat.

INÉGALITÉS SALARIALES JUSTIFIÉES

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Le chiffre souvent relayé par les féministes, de 20 à 30% d’inégalités salariales entre hommes et femmes, ne tient ni compte du temps de travail, ni des primes, ni du secteur d’activité, ni du niveau hiérarchique, ni de rien en fait. C’est une comparaison salariale pure et dure entre hommes et femmes. Ça en dit long sur le niveau de malhonnêteté.

INÉGALITÉ N’EST PAS SYNONYME D’INJUSTICE

Au même titre que comparer les salaires des gens du groupe sanguin AB ou les blonds aux yeux bleus, comparer les revenus d’hommes et femmes n’a aucun sens. Si on faisait les statistiques, on trouverait peut-être que les roux sont en moyenne moins payé que les bruns. Et alors ? Ils sont peut-être moins diplômés, moins compétents, moins productifs ou que sais-je. Encore plus tragique aux yeux des gauchistes égalitaristes -réclamant tout des autres (répartition des richesses, bon job, salaire décent, etc.) mais qui n’entreprennent évidemment jamais rien-peut-être sont-ils simplement moins méritants ?

Les rapports sérieux sur les inégalités salariales prennent évidemment en compte différents critères pour leur méthode de calcul (heures travaillées, poste occupé, ancienneté dans l’entreprise, etc.). Le constat est toujours le même : plus il y a de critères utilisés, plus l’écart salarial se réduit. Quand tous les critères quantifiables sont utilisés, on arrive généralement à un écart de l’ordre de 5%. Mais quid des critères difficilement chiffrables, comme la productivité (2 salariés équivalents en poste, expérience, etc. ne sont pas forcément productifs de manière égale), ou même le simple fait d’avoir les couilles de demander une promotion ? Vous croyez que quelqu’un va vous augmenter si vous ne réclamez pas, juste parce que vous « méritez » d’être au niveau de votre collègue qui a un profil similaire ?

LES ÉTUDES SÉRIEUSES

Un rapport gouvernemental (PDF) montre qu’il y a en fait 9% d’écarts inexpliqués … selon le modèle de comparaison utilisé. Or, on apprend, page 13, que beaucoup de variables n’ont pas été prises en compte :

  • Les femmes travaillent plus à temps partiel que les hommes. Or, les heures supplémentaires d’un temps plein sont majorées de 25% dès la première heure supplémentaire. Lors d’un temps partiel, elles ne sont majorées qu’au delà de 10% de la durée de travail initialement prévue sur le contrat.
  • 30 % des hommes touchent des primes liées à des contraintes de travail (risqué, pénible, de nuit, astreintes, etc.) contre 16 % des femmes. Ces primes sont plus fréquentes chez les ouvriers (à 79 % des hommes).

Un rapport du Crest (PDF) nous démontre qu’une fois la productivité prise en compte, on tombe même à un écart salarial insignifiant de 2 à 3%. Ce rapport complexe conclue aussi à une productivité inférieure des femmes, de l’ordre de 10%. Même constat pour une étude sur le travail en Belgique (PDF) qui conclue que les femmes sont moins productives d’environ 8%.

LES FEMMES À LEUR COMPTE GAGNENT 40% DE MOINS

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C’est le chiffre dont on ne parle jamais, et qui enterre toutes les spéculations sur les prétendues inégalités salariales injustifiées.

Un rapport de l’INSEE (PDF) nous montre que les dirigeants d’entreprises gagnent 50% de plus que leurs homologues féminines. Ce même papier nous apprend que la différence de revenus sur les professions libérales (donc pouvant fixer leurs honoraires) est absolument énorme. Par exemple, les hommes gagnent simplement le double dans le secteur juridique (chiffre d’affaires moyen de 132k€ contre 60k€) et dans le domaine médical (65k€ contre 36k€). L’écart salarial moyen homme-femme sur l’ensemble des professions libérales est d’environ 40%.

Pour les nul(le)s en économie, la conclusion est sans appel : les femmes sont moins productives que les hommes car l’écart salarial « inexpliqué » de 5% pour les femmes salariés se transforme en 40% quand il n’y a plus de méchant patron sexiste. Un autre rapport de l’INSEE (PDF) nous donne une autre statistique intéressante : les femmes non-salariées bossent 10% de moins que les hommes, preuve de leur productivité horaire moindre (puisque 40% d’écart de chiffre d’affaires).

L’explication féministe quant à cette divergence de résultat ? Encore et toujours la même rengaine : le conditionnement social des petites filles les amène à être moins confiantes et entreprenantes et blablabla (patriarcat -> je ne suis responsable de rien). Fatiguant.

CONCLUSION UNANIME À L’ÉTRANGER

Une fois toutes les variables connues intégrées dans le calcul, il n’y a pas de discriminations. Et même si un léger écart peut subsister (5%), les choix individuels non-mesurables en sont la raison.

Voici quelques conclusions de rapports provenant de pays plus que féministes (vous avez les sources PDF en lien) :

Etat-Unis : Ministère du travail
« Although additional research in this area is clearly needed, this study leads to the unambiguous conclusion that the differences in the compensation of men and women are the result of a multitude of factors and that the raw wage gap should not be used as the basis to justify corrective action. Indeed, there may be nothing to correct. The differences in raw wages may be almost entirely the result of the individual choices being made by both male and female workers. »
(PDF)
Canada : Parlement
« Comme nous l’avons vu, deux facteurs déterminants de l’écart salarial sont la concentration des femmes dans un petit nombre de groupes d’emplois peu rémunérés et le fait que les femmes sont plus susceptibles que les hommes de prendre des arrangements pour concilier le travail rémunéré et les tâches non rémunérées »
Royaume-Uni : économiste
« The pay gap may partly reflect compensating differentials: men’s jobs may typically have disadvantages that are reflected in higher pay. Women report greater job satisfaction than men. here is little evidence of direct discrimination by employers against women. Discrimination is often inferred from the unexplained residual in econometric analyses of the causes of the gender pay gap. When attitudes and preferences, as well as objective characteristics such as work experience and qualifications, are brought into the picture, however, most of the pay gap can be explained without reference to discrimination. »
(PDF)
États-Unis : économiste

« Understanding the gender gap in pay is important because even in the absence of any labor market discrimination it is unlikely that the wage rates of women and men would be equal. As I have shown in this paper, the unadjusted gender gap can be explained to a large extent by non-discriminatory factors. Skill differences between man and women have narrowed when measured in terms of schooling or even as actual years of work experience. However, other differences in work investments appear to have changed much more slowly. Women continue to work part-time more than men and to choose work situations such as work in non-profit institutions and occupations that can more easily be accommodated with home responsibilities. »

(PDF )

Commission européenne / Pays-Bas

« Le gouvernement des Pays-Bas a explicitement précisé que l’écart de rémunération «corrigé» ou «net» ne pouvait, à son avis, être assimilé à une discrimination salariale. Alors que la «discrimination salariale» est un concept juridique, l’écart de rémunération «corrigé» ou «net» est le résultat d’un calcul basé sur plusieurs facteurs statistiques aboutissant à une idée générale de la situation dans différents secteurs du marché du travail. Aux fins du présent rapport juridique, les experts nationaux ont été invités à se concentrer sur l’écart net dans la mesure où il s’agit de la part de l’écart de rémunération (non ajusté) que les juristes cherchent à réduire, voire à éliminer. Il apparaît clairement néanmoins que, dans certains cas, la frontière entre écart non ajusté et écart ajusté est fort mince, car elle dépend aussi de la quantité d’informations disponibles à propos des groupes de salariés étudiés. Visant en outre à analyser les liens éventuels avec d’autres volets du droit national (du travail) – mesures en matière de congés, travail à temps partiel et formes de travail atypiques notamment – le présent rapport peut également être envisagé comme un exercice destiné à transférer certaines parties de l’écart de rémunération «ajusté» ou «net» vers l’écart de rémunération «non ajusté» ou «absolu» et à les rendre ainsi davantage susceptibles de faire l’objet de solutions législatives. »

(PDF)

MAINTENANT, C’EST MON TOUR DE PLEURER

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Après ces analyses chiffrées bien chiantes (mais indispensables), inversons les rôles et endossons un peu le costume de victime, histoire de rigoler.

LES ÉTUDES SUPÉRIEURES SQUATTÉES PAR LE SEXE FAIBLE

En 1960 (affreuse période où on empêchait les filles de faire des études), les femmes composaient 43% des élèves à l’université contre 59% de nos jours. Cette insupportable discrimination matriarcale va bien évidemment s’accroître, mais là tout le monde s’en fout. Tant pis pour les emplois de bureau, elles ne nous taxeront jamais les métiers masculins, puisqu’il faut bosser. D’ailleurs où sont les féministes maçonnes et autres plombières ? Pour les entrepreneurs malins, vous pourrez même vous faire plaisir en facturant grassement ces dindes à l’approche de Noël lorsque leurs chaudières seront en panne. Elles paieront l’affreux chauffagiste macho sans broncher, pour pouvoir continuer de prendre des douches de 30 minutes et chauffer leurs appartements à 24°.

LA PÉNIBILITÉ DU TRAVAIL PASSÉE À LA TRAPPE

Un rapport de l’INSEE (PDF) nous parle des accidents du travailLes ouvriers (donc hommes) en sont majoritairement victimes. Logique vous me direz, dur de se blesser le cul vissé dans un fauteuil toute la journée. Détrompez-vous.

« Les femmes ont moins d’accidents du travail mais plus de maladies professionnelles que les hommes (16,5 contre 13,5 maladies professionnelles reconnues pour dix millions d’heures de travail en 2007). Elles souffrent principalement de troubles musculo-squelettiques alors que les hommes sont plus touchés par les cancers professionnels. »

À quand une vraie compensation financière pour les métiers risqués ? Car je ne suis pas sûr qu’une maigre prime de risque contrebalance un cancer ou des années d’espérance de vie en moins. Peut-on contacter notre ministre du droit des hommes pour faire une proposition ? Bon c’est pas grave, au pire, la veuve pourra toucher la retraite de son défunt mari pour soigner ses problèmes de dos.

LA RETRAITE, ULTIME ARNAQUE ENVERS LES HOMMES

En France, notre retraite fonctionne sur un principe de répartition : les travailleurs actifs paient des cotisations pour les retraités. Il faut donc constamment beaucoup plus de travailleurs que de retraités pour que le système fonctionne. L’âge légal de la retraite recule ainsi logiquement au fur et à mesure que l’espérance de vie augmente.

Hommes et femmes doivent cotiser le même nombre d’années pour obtenir leur retraite pleine. Sauf que l’espérance de vie moyenne des femmes est de 85 ans et celles des hommes de 78 ans. Les femmes touchent donc en moyenne 7 ans de retraite en plus que les hommes, tout en ayant cotisé le même nombre d’années. Et puisqu’on me reprochera de ne pas avoir parlé de l’impact des enfants sur une carrière, notons que les femmes obtiennent des avantages du type majoration de trimestres ou une bonification du montant de leur retraite de base, exonérée d’impôt sur le revenu, selon le nombre d’enfants, etc.

Alors Mesdames, préférez-vous bosser 7 ans de plus ou vous faire euthanasier à 78 ?

6 réflexions au sujet de « IL N’Y A PAS D’INÉGALITÉS SALARIALES »

  1. L’auteur a quinze ans d’avance. Ca secouera dur avant, mais tout ce qu’il a écrit ici sera admis publiquement. Nul n’est prophète en son pays, mais la vérité n’a pas de prix. BRAVO

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